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Créé le : 28/12/2012 16:11
Modifié : 08/02/2013 22:14

Garçon (36 ans)
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à la decouverte des fils de cheikh moustapha 1- serigne cheikh gainde fatma

29/12/2012 17:20

à la decouverte des fils de cheikh moustapha 1- serigne cheikh gainde fatma


 

Selon l'hagiographie mouride, le premier successeur de Cheikh Ahmadou Bamba naquit le 11 du mois de Muharram de l'an 1306 de l'Hégire, à Darou Salam, correspondant au 17 septembre 1888 de l'an romain.
L'histoire rapporte qu'il fallut aller à la quête du Cheikh qui avait à cette époque l'habitude de s'absenter pendant assez longtemps dans la forêt avoisinante à la recherche du futur site de la ville de Touba.
Les émissaires le trouvèrent finalement au troisième jour de la naissance de l'enfant de Sokhna Aminata Lô dans un lieu nommé Fétto sous une averse abondante.
Mouhamadou Moustapha Mbacké fut ainsi l'aîné des enfants du Cheikh restés vivants et le frère utérin de Mouhamadou Lamine Bara Mbacké.
Il eut la douleur de perdre très tôt sa pieuse mère ayant conclu un pacte en ce sens avec le Cheikh.
Il entreprit son étude du Coran auprès de son père et dut, après le départ de celui-ci en exil en 1895, continuer ses études avec Serigne Ndame Abdou Rahmane Lô à Darou-l-Halîmoul Kabîr
Etudes qu'il poursuivit avec son oncle Cheikh Ibra Faty jusqu'au retour de Cheikh Ahmadou Bamba du Gabon en 1902.
Il fut notamment partie des disciples qui rejoignirent le Cheikh à Saout-El-Ma, en Mauritanie, et y demeura avec lui jusqu'en 1907.
Il l'accompagna aussi à Thiéyène et ne s'éloigna significativement de son voisinage qu'après le retour définitif de celui-ci à Diourbel en 1912
Lorsqu'il reçut l'ordre de fonder à 6 km de Touba le village de Husnu-l Mahâb qui n'était en ce temps qu'un petit hameau de Peulhs transhumants appelé Tindôdi.
Il fut en 1921, partie de la compagnie du Cheikh à Dakar lorsque celui-ci y alla répondre à une invitation du Gouverneur Général de l'A.O.F. C'est à lui aussi que son père remit sa participation de
500 000 F au relèvement du Franc français.
Durant toute la période de coexistence avec son père et maître, Cheikh Mouhamadou Moustapha se distingua par un dévouement et une détermination dans le service qu'il lui consacrait,...
Tels qu'il arriva souvent au Cheikh de mettre publiquement en exergue son engagement et son esprit de sacrifice que tout disciple lui enviait. On ne comptait pas les copies de mémoires du Saint Coran que le fils effectua pour le père ni les tonnages de récolte dont il lui fit don.
Lors du rappel à DIEU du Serviteur du Prophète, le 19 juillet 1927, Cheikh Mouhamadou Moustapha fit une fois de plus montre de ses vertus de lucidité et de tempérance, après avoir personnellement constaté le décès, en organisant dans une discrétion absolue son inhumation à Touba, selon les voeux du disparu.
Après sa désignation le 25 juillet 1927, le premier Calife du assurer la relève en s'attelant particulièrement à la construction de la Mosquée de Touba; projet qui tenait réellement Cheikh Ahmadou Bamba à coeur.
Malgré des débuts marqués par des difficultés de tous ordres, dont la plus dure fut assurément l'opposition de nombre de dignitaires de la Communauté à son califat,...
Cheikh Moustapha s'avéra rapidement être un Calife de grande intelligence soutenue par une vaste culture et une conformité sans faille aux enseignements du Cheikh se traduisant notamment par un courage, une dignité et une générosité qui resteront légendaires.
C'est lui qui, à la disparition de leur père, s'était chargé de l'éducation de presque tous ses frères et soeurs. Beaucoup d'entre eux vécurent avec lui et le Calife n'épargna, selon les témoignages de ses frères mêmes, aucun effort pour leur bien-être
Allant même jusqu'à leur désigner, une fois devenus adultes, leur premier lieu d'installation en ne manquant jamais de leur fournir l'aide matérielle nécessaire aux premiers pas dans la vie.
Ce fut également un excellent administrateur, un authentique homme de terrain. En 1928, il obtint l'immatriculation d'un terrain de 400 hectares sis à Touba.
Il demanda, au début de 1929, l'autorisation de reprendre la construction de la Mosquée dont l'irresponsabilité et la cupidité de l'Administrateur Occidental désigné avaient mis les travaux en cause.
A l'issue d'un long procès à rebondissements dans les tribunaux parisiens, l'Administrateur Tallerie eut injustement gain de cause et la communauté mouride se vit contrainte de lui payer la somme faramineuse de 250 000 francs comme dommages et intérêts pour dédit et préjudice sur rupture de contrat.
D'autres obstacles auxquels le chantier de la Mosquée eut bientôt à faire face furent : l'acheminement du matériel de construction à Touba face à l'inexistence de réseau de communication,...
La rareté des matériaux tels que la latérite dans cette zone, la profondeur de la nappe phréatique (à plus de 25 m) posant de façon cruciale le problème de l'eau etc.
La découverte de la carrière de Ndock, à une dizaine de kilomètres au Sud de Touba, permit de résoudre le problème de la latérite.
L'engagement total de dizaine de milliers de volontaires, le dévouement indescriptible de milliers de jeunes, femmes et adultes travaillant plus de 18 heures par jour, transportant dans des paniers posés à même la tête ou sur charrettes d'énormes blocs de pierres sur une dizaine de kilomètres,...
Toute cette formidable énergie déployée dans la sueur et dans le sang (car on ne compta pas alors les décès) accélèrent l'achèvement des fondations et l'empierrement de la plate-forme de la future mosquée.
Pour résoudre le problème des voies de communication Cheikh Mouhamadou Moustapha entreprit, malgré l'incrédulité des autorités publiques, le financement et la réalisation sur fonds propres d'un tronçon d'une cinquantaine de kilomètres de voie ferrée qui allait relier Diourbel à Touba via Mbacké à partir d'un embranchement du Dakar-Niger.
Avec toujours la détermination extraordinaire de milliers de disciples, des "Baye Fall" sous le commandement de leur Calife Serigne Moustapha Fall, fils aîné de Cheikh Ibrahima Fall, et les autres Cheikhs, la durée de réalisation de cette initiative inédite dans l'histoire pulvérisa toutes les prévisions et fut achevée en un an et quelques mois.
Ce succès éclatant accéléra de façon impressionnante l'unité et l'unanimité qui, déjà, faisait jour autour de sa personne façonnant ainsi durablement l'organisation de la Mouridiyah après la disparition du Cheikh.
Au point de vue économique, l'âme profondément paysanne de Cheikh Moustapha alliée à un esprit d'entreprise et d'organisation élevé permirent à la communauté mouride de produire des résultats agricoles considérables. Ainsi la production arachidière qui était estimée aux environs de 20 000 tonnes au début des années 30 passera en 1937/38 à 75 000 tonnes soit une progression marginale de 275%.
Le Chantier confié à la Société des DRAGAGES, il fut officiellement procédé à la pose de la première pierre de la Mosquée le vendredi 4 mars 1932.
Mais, malgré la célérité des travaux, les années de peste meurtrière, la récession mondiale des années 30 se conjuguant aux perturbations de la seconde guerre ralentirent considérablement leur progression.
Et c'est dans ce contexte de profonde crise et de graves difficultés économiques que s'éteignit le vendredi 13 juillet 1945 (3 Sha'bân 1364 H) Cheikh Mouhamadou Moustapha confiant à ses suivants la perpétuation de l'oeuvre colossale entreprise pendant plus de 18 ans.
Mais s'il reste à jamais vrai que DIEU TRES-HAUT ne peut oublier la rétribution de ceux qui combattent "avec leurs biens et leurs personnes" sur Son sentier,...
LUI qui a promis dans Son Saint Livre:
"En vérité, Je ne perds jamais de vue l'oeuvre de celui qui fait le bien, qu'il soit homme ou femme (...) Ceux qui se sont expatriés pour Ma Cause, qui ont combattu, qui ont été tués,...
"Je leur pardonne leurs mauvaises actions et les ferai entrer dans les Jardins arrosés par des ruisseaux, à titre de Récompense Divine; certes DIEU dispose de la plus belle Récompense"
En vertu de cette divine Promesse, Mouhamadou Moustapha aura alors mérité son Agrément et son Election, la Reconnaissance du Prophète de l'ISLAM (PSL) et celle de Khadimou Rassoul.
Mieux, tous ceux qui, aujourd'hui, se réclament du Serviteur du Prophète ou toute personne tenant sincèrement au rayonnement de la Parole de DIEU TRES-HAUT sur terre doit une fière chandelle à ce Digne Socle de l'Edifice de la Foi et de la Vertu...





A LA DECOUVERTE DES FILS DE CHEIKH MOUSTAPHA

29/12/2012 17:17








CHEIKH MOUHAMADOU MOUSTAPHA( 1 ERE KHALIF DE SERIGNE TOUBA

29/12/2012 17:16

CHEIKH MOUHAMADOU MOUSTAPHA( 1 ERE KHALIF DE SERIGNE TOUBA


 

Selon l'hagiographie mouride, le premier successeur de Cheikh Ahmadou Bamba naquit le 11 du mois de Muharram de l'an 1306 de l'Hégire, à Darou Salam, correspondant au 17 septembre 1888 de l'an romain.
L'histoire rapporte qu'il fallut aller à la quête du Cheikh qui avait à cette époque l'habitude de s'absenter pendant assez longtemps dans la forêt avoisinante à la recherche du futur site de la ville de Touba.
Les émissaires le trouvèrent finalement au troisième jour de la naissance de l'enfant de Sokhna Aminata Lô dans un lieu nommé Fétto sous une averse abondante.
Mouhamadou Moustapha Mbacké fut ainsi l'aîné des enfants du Cheikh restés vivants et le frère utérin de Mouhamadou Lamine Bara Mbacké.
Il eut la douleur de perdre très tôt sa pieuse mère ayant conclu un pacte en ce sens avec le Cheikh.
Il entreprit son étude du Coran auprès de son père et dut, après le départ de celui-ci en exil en 1895, continuer ses études avec Serigne Ndame Abdou Rahmane Lô à Darou-l-Halîmoul Kabîr
Etudes qu'il poursuivit avec son oncle Cheikh Ibra Faty jusqu'au retour de Cheikh Ahmadou Bamba du Gabon en 1902.
Il fut notamment partie des disciples qui rejoignirent le Cheikh à Saout-El-Ma, en Mauritanie, et y demeura avec lui jusqu'en 1907.
Il l'accompagna aussi à Thiéyène et ne s'éloigna significativement de son voisinage qu'après le retour définitif de celui-ci à Diourbel en 1912
Lorsqu'il reçut l'ordre de fonder à 6 km de Touba le village de Husnu-l Mahâb qui n'était en ce temps qu'un petit hameau de Peulhs transhumants appelé Tindôdi.
Il fut en 1921, partie de la compagnie du Cheikh à Dakar lorsque celui-ci y alla répondre à une invitation du Gouverneur Général de l'A.O.F. C'est à lui aussi que son père remit sa participation de
500 000 F au relèvement du Franc français.
Durant toute la période de coexistence avec son père et maître, Cheikh Mouhamadou Moustapha se distingua par un dévouement et une détermination dans le service qu'il lui consacrait,...
Tels qu'il arriva souvent au Cheikh de mettre publiquement en exergue son engagement et son esprit de sacrifice que tout disciple lui enviait. On ne comptait pas les copies de mémoires du Saint Coran que le fils effectua pour le père ni les tonnages de récolte dont il lui fit don.
Lors du rappel à DIEU du Serviteur du Prophète, le 19 juillet 1927, Cheikh Mouhamadou Moustapha fit une fois de plus montre de ses vertus de lucidité et de tempérance, après avoir personnellement constaté le décès, en organisant dans une discrétion absolue son inhumation à Touba, selon les voeux du disparu.
Après sa désignation le 25 juillet 1927, le premier Calife du assurer la relève en s'attelant particulièrement à la construction de la Mosquée de Touba; projet qui tenait réellement Cheikh Ahmadou Bamba à coeur.
Malgré des débuts marqués par des difficultés de tous ordres, dont la plus dure fut assurément l'opposition de nombre de dignitaires de la Communauté à son califat,...
Cheikh Moustapha s'avéra rapidement être un Calife de grande intelligence soutenue par une vaste culture et une conformité sans faille aux enseignements du Cheikh se traduisant notamment par un courage, une dignité et une générosité qui resteront légendaires.
C'est lui qui, à la disparition de leur père, s'était chargé de l'éducation de presque tous ses frères et soeurs. Beaucoup d'entre eux vécurent avec lui et le Calife n'épargna, selon les témoignages de ses frères mêmes, aucun effort pour leur bien-être
Allant même jusqu'à leur désigner, une fois devenus adultes, leur premier lieu d'installation en ne manquant jamais de leur fournir l'aide matérielle nécessaire aux premiers pas dans la vie.
Ce fut également un excellent administrateur, un authentique homme de terrain. En 1928, il obtint l'immatriculation d'un terrain de 400 hectares sis à Touba.
Il demanda, au début de 1929, l'autorisation de reprendre la construction de la Mosquée dont l'irresponsabilité et la cupidité de l'Administrateur Occidental désigné avaient mis les travaux en cause.
A l'issue d'un long procès à rebondissements dans les tribunaux parisiens, l'Administrateur Tallerie eut injustement gain de cause et la communauté mouride se vit contrainte de lui payer la somme faramineuse de 250 000 francs comme dommages et intérêts pour dédit et préjudice sur rupture de contrat.
D'autres obstacles auxquels le chantier de la Mosquée eut bientôt à faire face furent : l'acheminement du matériel de construction à Touba face à l'inexistence de réseau de communication,...
La rareté des matériaux tels que la latérite dans cette zone, la profondeur de la nappe phréatique (à plus de 25 m) posant de façon cruciale le problème de l'eau etc.
La découverte de la carrière de Ndock, à une dizaine de kilomètres au Sud de Touba, permit de résoudre le problème de la latérite.
L'engagement total de dizaine de milliers de volontaires, le dévouement indescriptible de milliers de jeunes, femmes et adultes travaillant plus de 18 heures par jour, transportant dans des paniers posés à même la tête ou sur charrettes d'énormes blocs de pierres sur une dizaine de kilomètres,...
Toute cette formidable énergie déployée dans la sueur et dans le sang (car on ne compta pas alors les décès) accélèrent l'achèvement des fondations et l'empierrement de la plate-forme de la future mosquée.
Pour résoudre le problème des voies de communication Cheikh Mouhamadou Moustapha entreprit, malgré l'incrédulité des autorités publiques, le financement et la réalisation sur fonds propres d'un tronçon d'une cinquantaine de kilomètres de voie ferrée qui allait relier Diourbel à Touba via Mbacké à partir d'un embranchement du Dakar-Niger.
Avec toujours la détermination extraordinaire de milliers de disciples, des "Baye Fall" sous le commandement de leur Calife Serigne Moustapha Fall, fils aîné de Cheikh Ibrahima Fall, et les autres Cheikhs, la durée de réalisation de cette initiative inédite dans l'histoire pulvérisa toutes les prévisions et fut achevée en un an et quelques mois.
Ce succès éclatant accéléra de façon impressionnante l'unité et l'unanimité qui, déjà, faisait jour autour de sa personne façonnant ainsi durablement l'organisation de la Mouridiyah après la disparition du Cheikh.
Au point de vue économique, l'âme profondément paysanne de Cheikh Moustapha alliée à un esprit d'entreprise et d'organisation élevé permirent à la communauté mouride de produire des résultats agricoles considérables. Ainsi la production arachidière qui était estimée aux environs de 20 000 tonnes au début des années 30 passera en 1937/38 à 75 000 tonnes soit une progression marginale de 275%.
Le Chantier confié à la Société des DRAGAGES, il fut officiellement procédé à la pose de la première pierre de la Mosquée le vendredi 4 mars 1932.
Mais, malgré la célérité des travaux, les années de peste meurtrière, la récession mondiale des années 30 se conjuguant aux perturbations de la seconde guerre ralentirent considérablement leur progression.
Et c'est dans ce contexte de profonde crise et de graves difficultés économiques que s'éteignit le vendredi 13 juillet 1945 (3 Sha'bân 1364 H) Cheikh Mouhamadou Moustapha confiant à ses suivants la perpétuation de l'oeuvre colossale entreprise pendant plus de 18 ans.
Mais s'il reste à jamais vrai que DIEU TRES-HAUT ne peut oublier la rétribution de ceux qui combattent "avec leurs biens et leurs personnes" sur Son sentier,...
LUI qui a promis dans Son Saint Livre:
"En vérité, Je ne perds jamais de vue l'oeuvre de celui qui fait le bien, qu'il soit homme ou femme (...) Ceux qui se sont expatriés pour Ma Cause, qui ont combattu, qui ont été tués,...
"Je leur pardonne leurs mauvaises actions et les ferai entrer dans les Jardins arrosés par des ruisseaux, à titre de Récompense Divine; certes DIEU dispose de la plus belle Récompense"
En vertu de cette divine Promesse, Mouhamadou Moustapha aura alors mérité son Agrément et son Election, la Reconnaissance du Prophète de l'ISLAM (PSL) et celle de Khadimou Rassoul.
Mieux, tous ceux qui, aujourd'hui, se réclament du Serviteur du Prophète ou toute personne tenant sincèrement au rayonnement de la Parole de DIEU TRES-HAUT sur terre doit une fière chandelle à ce Digne Socle de l'Edifice de la Foi et de la Vertu...
(SOURCE TOUBAMOURIDISMETOUBA





MAGAL DE DAROU KHOUDOSS

29/12/2012 17:09

MAGAL DE DAROU KHOUDOSS


 

MAGAL DE DAROU KHOUDOSS
 
 
                 JUST POUR VOUS CONNAITR CET EVENEMENT
 
 Cheikhoul Khadim, le fondateur du mouridisme a quitté ce bas monde le 19 juillet 1927, qui concorde avec le 19 Mouharram 1346 Hégire. C’est alors que son premier Khalife Cheikh Mouhamadou Moustapha entrepris de perpétuer l’œuvre colossale entreprise par son père.
 
 
 
Origines et significations :
 
Origine du Magal :
 
Cheikhoul Khadim a quitté ce bas monde en 1927 c’est alors que son premier Khalife Cheikh Mouhamadou Moustapha entrepris de perpétuer l’œuvre colossale entreprise par son père. Telle une feuille de route Serigne Touba lui dicta la conduite à tenir. C’est ainsi qu’en présence de Serigne Massamba, il demanda à Cheikh Moustapha de regrouper toute la communauté mouride à la date qu’il lui a indiqué. C’est en 1937 que Cheikh Moustapha demanda après Serigne Massamba Mbacké on lui répondit qu’il est en voyage il demanda qu’on aille le quérir. La mission le rattrapa à Louga.
 
 
 
A l’arrivée de cheikh Massamba, Cheikh Mouhamadou Moustapha exhiba un papier qu’il lui montra. C’est sur ce papier que Serigne Touba consigna la recommandation du Magal en ces termes : pendant cette nuit, le Prophète (PSL) ses compagnons, les anges les plus rapprochés (Mukharaboun) comme ils l’avaient fait en 1927 reviennent célébrer cet événement à Touba jusqu’au matin. Bienheureux est celui qui le fera avec eux à Touba car le matin ils auront la rédemption de l’ensemble de leurs péchés.
 
Historique du Magal :
 
Le magal de Darou khoudoss est célébré chaque annee le 20eme jour du mois lunaire Tamkharit. La première célébration officielle a été effective en 1937. La dite célébration n'a connu d'interruption qu'en 1945 suite a la demande de l'administrateur colonial auprès de cheikh Moustapha car cette date avait coïncide avec l'organisation d'élections. De 1945 a nos jours aucune autre interruption n'a été notée sur l'organisation. Apres 1945 Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké fils aine de Cheikh Mouhamadou Moustapha a continue la célébration jusqu'en 1978, année de sa disparition. Serigne Mbacke Madina l'a organise de 1978 a 1985. Serigne Aliou Mbacke reprend le flambeau jusqu'en 1998 pour le passer a Serigne Khadim qui l'organise jusqu'en 2004. Depuis cette année la celebration du magal est organise par Serigne Ahmadou Makhtar actuel khalif de Cheikh Mouhamadou Moustapha. Tous ces khalifs ont successivement utilisé les structures de Dahiras pour faire fonctionner à plein le magal.
 
Pour éclairer d'avantage sur l'origine du jour, son objet, les actions de grâce et autres recommandations utiles on se réfère au discours prononcé par Cheikh Moustapha à l'occasion du Magal de Darou Khoudoss en 1939.





serigne cheikh gainde fatma

29/12/2012 16:56

serigne cheikh gainde fatma


 

 :SERIGNE CHEIKH GAINDE FATMA 1 ERE KHALIF DE DAROU KHOUDOSSE:
Serigne Cheikh Mbacké Gaindé Fatma est né en 1912 à Tindody, fils ainé de Serigne Modou Moustapha Mbacke et de Sokhna Fatma Diop.
Il était un chef religieux qui a assumé tout au long de sa vie, avec la plénitude de sa dignité et de sa mission sacerdotale, sa fonction de chef spirituel pleinement engagé à la promotion de tous les aspects de la vie au Sénégal et en Afrique, Serigne Cheikh Mbacké a investi de son vivant, le prestige que lui confèrent son nom, sa naissance et sa fortune au profit des peuples sénégalais et africains.
Serigne Cheikh Gaïndé Fatma, qui a enseigné et mis en œuvre la doctrine Sociale du Mouridisme partout dans le monde, déclarait à Bombay (inde) en 1948 ; 
je le site
« … Faire de la communauté musulmane une entité homogène, apte à déjouer à tout instant les manœuvres insidieuses de ses ennemis » fin de citation.
C’est sur ce crédo qu’il a agi et nous a instruit de faire un bloc, réunir toutes les bonnes volontés pour une prise en charge globale et multiforme de la communauté mouride.
Serigne Cheikh Mbacké était visionnaire hors-pair et en avance sur son temps, il a pu tracer par la pensée comme par l’action les lignes de force d’un développement endogène au Sénégal. Il est triste de penser que parmi les grands hommes qui ont immortalisé leur nom dans les pages de notre histoire, le nombre de ceux qui ont influé sur sa prospérité est si compté… »
Serigne Cheikh Mbacké avait une surprenante convergence de vues sur la question nationale avec Cheikh Anta Diop et le Président Mamadou Dia avec qui il collaborait étroitement. Sa contribution à l’essor économique
 
Dans le domaine économique et social, Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma, a balisé la voie à une race d’hommes d’affaires et de capitaines d’industrie qui ont fait leurs preuves au Sénégal et ailleurs. Ainsi, des hommes d’affaires comme Djily Mbaye lui doivent leurs trajectoires et leurs succès, Serigne Cheikh Mbacké a apporté une contribution inestimable à l’émergence et à la consolidation de ce qu’on peut considérer comme le secteur privé sénégalais.
Dès 1960 il conçoit trois grands projets pour le Sénégal, un projet d’exploitation minière, un d’exploitation pétrolière un projet de barrage sur le fleuve Sénégal. 
Serigne Cheikh Mbacké a été un membre fondateur de la Sicap., il a initié et promu de nombreux projets dont des huileries à Mbacké et à Diourbel, l’exploitation des salins du Sine-Saloum ». 
Serigne Cheikh Mbacké était un mécène d’une extrême générosité.il a donné au mécénat au Sénégal et en Afrique la plénitude de son sens et de sa noblesse. Son action pour la promotion de l’éducation, de la formation et la recherche est insoupçonnée. il a assuré un soutien aux travaux de beaucoup d’intellectuels sénégalais à commencer par Cheikh Anta Diop qui a reçu une aide consistante pour la publication de Nations nègres et culture, de Me Doudou Thiam, premier ministre des Affaires étrangères du président Léopold Sédar Senghor, Me Falilou Diop, ancien bâtonnier des avocats, etc. 
Il a fondé en 1969 l’école française sur la ville sainte de Touba qui porte son nom aujourd’hui. L’école commence à voir ses fruits sur la chaine politique du Sénégal et sur les plus hautes estrades de la société.
Serigne Cheikh Gaïndé Fatma a financé la construction de 250 écoles franco - arabes fréquentées par 15027 élèves en 1978, date de sa disparition. Il a soutenu beaucoup d’étudiants arabisants qui sont devenus d’éminents islamologues de ce pays. Cette gigantesque œuvre lui a valu d’être promu Président d’honneur de l’Union culturelle musulmane (Ucm) ». 
 
 
Son statut de Mbacké – Mbacké
 
 
« La reconnaissance de son rôle et de la place dans l’histoire du Sénégal du guide religieux ont été paradoxalement handicapés par son statut de chef spirituel et petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba, mais aussi par le mythe de sa longue opposition au président Senghor avec qui il avait des divergences profondes sur les choix et les orientations économiques du Sénégal nouvellement indépendant. C’est ainsi qu’il affirmait dans une correspondance datée du 10 Novembre 1960 : « Il serait vraiment dommage que l’effort des citoyens sénégalais qui désirent prendre des risques comme tout entrepreneur dans le domaine économique soit voué à l’échec du seul fait de la mauvaise volonté des capitalistes étrangers qui veulent coûte que coûte maintenir le Sénégal sous leur tutelle économique pour pouvoir continuer à l’exploiter exclusivement à leur propre profit ». 
Cette phrase, résume « de façon saisissante le combat acharné qu’il a mené pour la promotion du secteur privé sénégalais à l’époque dans un contexte politique où des patriotes sénégalais étaient engagés dans la lutte contre l’impérialisme et le néocolonialisme.





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